Protocole de coopération

Les changements de sondes de néphrostomie et mono J par les manipulateurs en radiologie

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Christine Moriaux et Marc Haberlay Le 03/07/24 à 7:00 Lecture 12 min.

Résumé

Au centre hospitalier de Valenciennes, un protocole de coopération local permet aux MERM de changer les sondes de néphrostomie et les sondes mono J des patients porteurs chroniques sous la responsabilité d’un radiologue délégant. 70 patients sont aujourd’hui pris en charge dans le cadre du protocole de coopération. Le radiologue interventionnel réalise la pose initiale par voie antérograde via un abord percutané rénal, ainsi que le premier changement afin de dépister d’éventuelles difficultés techniques, puis les MERM prennent le relais pour les changements suivants, avec le consentement du patient. Les manipulateurs participant au protocole installent la patient, préparent le champ opératoire et réalisent une néphrographie pour contrôler la position de la sonde avant et après la procédure. Enfin, ils réalisent le pansement et rédigent un précompte rendu qui sera ensuite validé par le radiologue délégant en charge de la vacation. En cas de difficulté de cathétérisme, de risque de perte de trajet ou de perte de trajet, le radiologue délégant est appelé pour avis ou intervention selon la nécessité.

Introduction

Au centre hospitalier de Valenciennes, un protocole de coopération local, en place depuis janvier 2023, permet aux MERM délégués de changer les sondes de néphrostomie et les sondes mono J des patients porteurs chroniques sous la responsabilité d’un radiologue délégant. Une sonde de néphrostomie ou une sonde mono J peut être mise en place en raison d’un obstacle unilatéral ou bilatéral, sur les uretères natifs (tumeurs, calculs…), ou en cas de sténose fibreuse d’un montage chirurgical : par exemple, une anastomose urétéro-iléale dans le cadre d’un montage de type Bricker.
Les sondes sont alors mises en place par voie antérograde via un abord percutané rénal par le radiologue interventionnel en cas d’obstruction persistante des voies urinaires responsable de douleurs, d’infection, d’insuffisance rénale ou les trois en même temps.

Selon les patients et selon la pathologie sous-jacente, ces sondes sont changées toutes les 4 à 8 semaines pendant des mois ou des années,

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Auteurs

Christine Moriaux

Manipulatrice Centre hospitalier de Valenciennes

Marc Haberlay

Radiologue Chef de service Service de radiologie interventionnelle et cardiovasculaire Centre hospitalier de Valenciennes

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