En mars 2018, l’utilisation inappropriée de la fonction « un de plus » d’un scanner au centre hospitalier du Mans a abouti à l’exposition indue d’une patiente et de son enfant à naître (> 1 Gy). L’enquête de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a mis notamment en cause le manque de formation des manipulateurs, l’absence d’information sur la dose délivrée et la méconnaissance des alarmes existantes. Pour limiter ce type d’événements, l’ASN a publié une Cartographie des fonctionnalités sensibles et des alarmes des scanners. Rédigée par un groupe de travail avec les professionnels de la radiologie, elle liste, pour chaque modèle de scanner, les modes d’acquisition qui « induisent des acquisitions multiples sur la même zone anatomique du patient et peuvent donc potentiellement conduire à des doses élevées à la peau et aux organes sous-jacents ». Elle décrit aussi les deux types d’alarmes disponibles et à paramétrer.
Consulter la Cartographie des fonctionnalités sensibles et des alarmes des
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