Six ans après avoir rendu un avis négatif sur le dépistage du cancer du poumon, la Haute Autorité de santé (HAS) ouvre la porte à des expérimentations en vie réelle. Dans un rapport d’orientation validé par son collège le 2 décembre 2021 et publié le 1er février 2022, elle recommande la mise en œuvre d’un programme pilote par l’Institut national du cancer (INCA) « visant à documenter les prérequis à la mise en place d’un dépistage organisé ».
Des données probantes
Les plus récentes publications sur le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose ont incité la HAS à réanalyser la situation, expliquent les auteurs du document. « En l’état actuel des connaissances (revues systématiques avec et sans méta-analyses associée publiées entre 2016 et 2021), le dépistage du CBP par TDM basse dose, en comparaison à l’absence de dépistage, a démontré une diminution de la mortalité spécifique et une diminution du taux de détection des cancers à un stade avancé avec un niveau de preuve élevé, c
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