Les patients qui passent un examen d’IRM sont régulièrement touchés par la claustrophobie. Cette peur de se retrouver dans un espace clos peut entraîner des artefacts de mouvement, aboutissant à des images non diagnostiques ou un examen incomplet. Dans une étude publiée dans Radiography, les chercheurs ont exploré l’expérience des patients claustrophobes afin d’améliorer leur prise en charge et d’adapter les interventions à leurs besoins.
Une explication approfondie jugée efficace par les manips
Plusieurs procédés sont utilisés par les manipulateurs en IRM pour soutenir les patients claustrophobes lors d’examens IRM. « Ces interventions comprennent l’utilisation d’une sédation légère, une explication approfondie de l’examen IRM, l’usage de la réalité virtuelle et de la musique etc. », indique l’étude. Ainsi, une explication approfondie de l’examen a été perçue par les manipulateurs comme la méthode la plus efficace pour calmer les patients claustrophobes.
Six participants ont partagé leur expérience
Dans le cadre de cette étude descriptive qualitative, six patients claustrophobes quatre hommes et deux femmes ont été recrutés pour participer à un groupe de discussion. Tous avaient passé au moins un examen IRM au cours des dix dernières années. Au cours de cette réunion, ils ont pu partager leur expérience et leurs préoccupations avec les chercheurs.
Renforcer l’information avant l’examen
Dans le cadre de cet entretien, les participants ont indiqué que l’espace confiné dans l’alésage de l’IRM est responsable de leur anxiété. Les résultats de cette étude ont ainsi révélé que l’utilisation de dépliants pourrait être efficace pour soulager l’anxiété des patients en étant une source d’information en amont de leur examen et qu’ils seraient plus détendus si on leur montrait la procédure en vidéo ou lors d’une visite préalable au service d’IRM.
Des méthodes pour soulager l’anxiété
Les participants ont en outre rapporté diverses méthodes psychologiques et physiques utilisées pour soulager leur anxiété. Une méthode psychologique consistant à imaginer une situation confortable lors de l’examen IRM, puis des méthodes physiques impliquant l’utilisation de dispositifs intégrés à la machine pour améliorer le confort du patient.
Établir des lignes directrices pour aider les manips à soutenir les patients
« Ces données probantes pourraient servir de lignes directrices pour aider les manipulateurs en IRM à soutenir les patients claustrophobes », préconisent les chercheurs. Enfin, l’utilisation de la réalité virtuelle devrait être encouragée en IRM pour mieux préparer les patients claustrophobes à leur examen et de fait augmenter le taux de réussite des examens IRM dans cette cohorte, concluent-ils.
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