Les lésions vasculaires sont relativement prévalentes en population générale, touchant environ 1,5 % de la population. Elles peuvent être responsables d’une morbidité significative, de douleurs, d’inconfort et d’un préjudice esthétique qui peuvent réduire la qualité de vie [1]. Leur diagnostic est la plupart du temps clinique, mais l’imagerie a une place importante pour la confirmation diagnostique, nosologique, et pour les lésions complexes, à extension profonde, ou dans le cadre du bilan préopératoire [2].
Le lexique des anomalies vasculaires
Historiquement, le terme « angiome » était utilisé indistinctement pour dénommer plusieurs sous-types lésionnels, mais doit être abandonné du fait de son imprécision. La classification ISSVA (International Society of Study of Vascular Anomalies) est la plus fréquemment utilisée pour définir les types et sous-types de lésions vasculaires [3]. Elle est structurée autour des données cliniques, d’anamnèse, d’imagerie et histologiques. Cette classi
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article