L’autopsie virtuelle complète de plus en plus l’autopsie réelle pour étudier les causes d’un décès à des fins scientifiques ou judiciaires. « Elle présente une valeur ajoutée pour étudier les épanchements gazeux, les pendaisons, les strangulations, les corps étrangers et les traumatismes, mais aussi les morts subites du nourrisson », ont expliqué Carine Lacoste et Laura Geinex, manipulatrices au CHU de Clermont-Ferrand, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2020 consacrée à l’imagerie forensique.
Le scanner sans injection comme référence
Outre ses capacités d’exploration, l’autopsie virtuelle a l’avantage de respecter l’intégrité corporelle, et de produire des données traçables qui ne s’altèrent pas dans le temps et peuvent être relues a posteriori pas d’autres experts, ce qui est important dans un contexte judiciaire. Le scanner sans injection est l’examen le plus rapide. « C’est la référence pour les études balistiques, les explorations osseuses et l’analyse des ép
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