Faibles doses d’exposition

De la surveillance dosimétrique individuelle pour tous à la surveillance radiologique ?

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Cyril Leleu Le 05/06/24 à 7:00 Lecture 6 min.

Résumé

La surveillance dosimétrique individuelle des travailleurs, mise en place dans les installations nucléaires de base (INB) s’est étendue au domaine de la santé suite aux recommandations de la CIPR 2 en 1959. Selon un rapport de la Direction générale du travail (DGT) de 2022, il faut désormais distinguer la surveillance radiologique (SR) de la surveillance dosimétrique individuelle (SDI). Les employeurs doivent justifier les déclassements dosimétriques malgré les incertitudes des mesures des dosimètres passifs. Une méthodologie robuste et des dispositifs adaptés sont nécessaires pour une surveillance efficace et une meilleure protection des travailleurs.

 

La réglementation dans le domaine de la protection contre les dangers des rayonnements ionisants en France, comme dans la plupart des pays, évolue dans le temps en fonction des recommandations d’organismes internationaux comme la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA).

Les recommandations de la CIPR

Surveillance dosimétrique dans le domaine de la santé

Suite aux recommandations de la CIPR de 1959, la surveillance dosimétrique individuelle des travailleurs a été mise en place au sein des installations nucléaires de base (INB). Cet encadrement a été rapidement élargi aux autres secteurs dont celui de la santé avec la mise en place du suivi individuel par dosimétrie passive.

Adoption et délais

Les dernières recommandations internationales de la CIPR (CIPR 103) ont été publiées en 2007 et transposées 11 ans après, en 2018. Ces délais sont autant dû à des lourdeurs administratives, qu’à la remise en cause

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Auteurs

Cyril Leleu

Physicien médical Centre hospitalier de Cornouaille Quimper

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