Rémunération

Les primes Veil et Buzyn

Les manipulateurs hospitaliers revendiquent l’octroi des primes « Veil » et « Buzyn », dont bénéficient certains de leurs collègues. D’où viennent-elles ? Quels sont leurs montants ? Réponses dans cet aide-mémoire.

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Le 18/06/24 à 7:00 Lecture 3 min.

L'IGAS estime justifiée et cohérente la demande des MERM de bénéficier de la prime Veil, au regard des fonctions de soignants que recouvre leur décret d'actes (photo d'illustration). © Virginie Facquet

La « prime Buzyn »

De quoi parle-t-on ?

L’indemnité forfaitaire de risque est attribuée aux agents réalisant au moins la moitié de leur temps de travail, notamment dans les services de soins de l’établissement d’hospitalisation public national de Fresnes, dans les services médico-psychologiques régionaux, dans les unités pour malades difficiles, et dans les structures de médecine d’urgence. Elle est surnommée « prime Buzyn », du nom d’Agnès Buzyn, la ministre chargée de la santé qui l’a étendue aux personnels des urgences en 2019.

Quel est son montant ?

Par arrêté du 28 juin 2019, le montant de la prime Buzyn est aujourd’hui de 118 euros brut, ce qui donne environ 100 euros net, sauf pour les agent qui exercent dans les unités pour les malades difficiles. Pour les agents qui exercent dans plusieurs structures, le montant de l’indemnité forfaitaire de risque est calculé au prorata du temps accompli dans l’une des structures mentionnées à l’article 1er.

Qui peut la toucher ?

Tous l

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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