« Les algorithmes vont probablement remplacer les grilles antidiffusantes en plomb », estime Rachel Toomey, professeure irlandaise en imagerie diagnostique, venue au Congrès européen de radiologie 2022 faire un bref tour d'horizon des « grilles antidiffusantes virtuelles », ces logiciels antidiffusion qui se proposent de limiter la dose auxquels les patients sont soumis en radiographie.
Les grilles antidiffusantes, un mal pour un bien
Pour rappel, les grilles antidiffusantes reposent sur un principe simple : de minces lames de plomb sont interposées parallèlement à la direction de propagation des ondes, entre le patient et le détecteur de rayons X. Elles permettent d’absorber tout le rayonnement diffusé. Seul problème : ces bandes de plomb absorbent sur leur tranche des photons qui auraient contribué au contraste. C'est donc au prix d'une augmentation de la dose que les grilles antidiffusantes physiques améliorent le contraste de l'image.
Limiter la dose sans baisser la qualité
Les logicie
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