L'élastographie a longtemps été considérée comme une méthode spécialisée. Elle s'intègre aujourd'hui parfaitement dans les protocoles d'IRM hépatique. Guillaume Bornet et Natacha Tournoux, manipulateurs radio à Paris, ont partagé lors d'une session aux Journées françaises de la radiologie (JFR) 2025, à Paris, leur expérience.
Les maladies chroniques du foie provoquent progressivement une fibrose, ce qui rend l’organe de plus en plus rigide. « Étudier l’élasticité du foie, c’est suivre l’évolution de la maladie », a indiqué Guillaume Bornet. Si le score FIB-4 oriente la prise en charge en première intention, il laisse un large champ d’incertitude. « Entre 1,6 et 2,6, l’élastométrie devient vraiment indispensable pour trancher », a souligné Natacha Tournoux. Pour les formes sévères, la mesure sert aussi d’indicateur pronostique : plus la rigidité augmente, plus le risque de décompensation est élevé.
Le choix de l’IRM
Trois techniques coexistent aujourd’hui : le FibroScan, l’élastographie pa

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