Chaque année, près de 20 000 enfants naissent avec une malformation congénitale en France, dont une large partie est détectée avant la naissance. Dans le cadre de l’évaluation des anomalies fœtales et placentaires suspectées, l’IRM fœtale, un examen complémentaire à l’échographie, permet de préciser le diagnostic. Une étude qualitative publiée dans la revue Radiography [1], menée par Teddy Medar, manipulateur radio à l’hôpital Necker, a analysé le ressenti et les retours d'expérience des manipulateurs radio impliqués dans la prise en charge des femmes enceintes subissant des examens d’IRM fœtale et exploré leurs méthodes pour faire face aux défis rencontrés lors de ces procédures.
Un examen sous tension
Cet examen d’imagerie, d'une durée comprise entre 30 et 60 minutes, n’est pas sans difficultés pour les patientes enceintes qui ressentent souvent de l’inconfort et de l’anxiété ainsi qu'une importante charge émotionnelle. « Il a été démontré que le diagnostic prénatal de la pathologie fœ

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