Dépistage du cancer du sein

Recherche de cancer du sein sur une IRM mammaire

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Jonathan Charlois Le 11/06/25 à 7:00, mise à jour le 11/06/25 à 10:45 Lecture 7 min.

La séquence 3D ou volumique (option) permet la reconstruction multiplanaire pour évaluer l’extension tumorale. © Jonathan Charlois

Résumé

L’IRM mammaire est un examen essentiel pour détecter un cancer du sein, notamment en cas d’antécédents familiaux, de dépistage chez une patiente à haut risque ou pour évaluer une anomalie détectée à la mammographie. Elle est également indiquée en cas de symptômes comme une masse palpable, une douleur persistante, un écoulement mamelonnaire anormal, une rétraction cutanée ou une augmentation de volume d’un sein.
L’examen repose sur plusieurs séquences. La séquence T1 sans injection permet d’analyser l’anatomie mammaire et d’identifier les zones graisseuses. La séquence T2 avec suppression de graisse aide à différencier les lésions bénignes, souvent hyperintenses, des lésions malignes, généralement hypointenses. La séquence de diffusion (DWI) évalue la cellularité tumorale, avec une restriction de diffusion en cas de malignité. La séquence T1 avec injection de gadolinium et acquisition dynamique analyse la prise de contraste tumorale, un rehaussement rapide suivi d’un wash-out étant évocateur d’un cancer. Enfin, les séquences 3D permettent une reconstruction volumique pour analyser l’extension tumorale et rechercher une atteinte multifocale.
L’interprétation de ces séquences guide la prise en charge de la patiente, sachant d’une biopsie est indispensable au diagnostic final.

Quand est-ce que l’IRM mammaire est prescrite ?

Bilan d’extension d’un cancer du sein avéré

L’IRM permet d’évaluer l’extension tumorale, rechercher une multifocalité ou multicentricité, détecter une atteinte du sein controlatéral et analyser l’infiltration des structures adjacentes comme la peau et les muscles par exemple [1].

Recherche de cancer en cas d’anomalie suspecte

Elle est prescrite pour préciser la nature d’une lésion détectée en mammographie ou en échographie, notamment pour caractériser les cancers lobulaires et différencier les lésions bénignes des malignes.

Suivi d’un traitement néoadjuvant

L’IRM évalue la réponse tumorale à la chimiothérapie et aide à adapter la stratégie chirurgicale selon la réduction de la tumeur.

Surveillance après traitement du cancer du sein

Après un traitement, l’IRM permet de détecter une récidive locale et de différencier les effets post-thérapeutiques d’une réapparition tumorale.

Le rôle du MERM lors de la prise en charge

Identification du contexte clini

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Auteurs

Jonathan Charlois

Manipulateur en radiologie Imagerie Médicale Sainte-Marie Osny

Créateur de contenu sur Instagram sous le nom de @lemanippointfr
Concepteur du site internet FichesManip.

Déclaration des liens d'intérêts

Aucun lien d’intérêts déclaré par le(s) auteur(s) de cet article.

Bibliographie

  1. IRM mammaire : réduire les risques du cancer du sein. In : IMPC. https://www.impc.fr/irm-mammaire/
  2. Les différents types de cancer du sein | Centre Léon Bérard. https://www.centreleonberard.fr/patient-proche/cancer-pris-en-charge/cancer-du-sein/les-differents-types-de-cancer-du-sein.
  3. Classification en six catégories des images mammographiques en fonction du degré de suspicion de leur caractère pathologique – Correspondance avec le système BIRADS de l’American College of Radiology (ACR). In : Haute Autorité de Santé. https://www.has-sante.fr/jcms/c_272162/fr/classification-en-six-categories-des-images-mammographiques-en-fonction-du-degre-de-suspicion-de-leur-caractere-pathologique-correspondance-avec-le-systeme-birads-de-l-american-college-of-radiology-acr.
  4. Oldrini G (2017) Dépistage en IRM mammaire. Phdthesis, Université de Lorraine

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