Dépistage du cancer du poumon

La détection opportuniste de calcifications coronaires est associée à un risque accru d’événement cardiovasculaire majeur

Une étude rétrospective sud-coréenne conclut que les calcifications coronaires identifiées de façon opportuniste au scanner thoracique basse dose corrèlent avec la survenue de maladies cardiovasculaires graves. Paru dans AJR le 6 mars, l'article concerne 1 002 participants au dépistage organisé du cancer du poumon.

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Le 19/03/24 à 7:00 Lecture 2 min.

Les calcifications coronaires repérées en scanner thoracique de dépistage sont significativement associées avec la survenue postérieure d'événements cardiovasculaires majeurs (image d'illustration). © Fervers et al, PLOS ONE | CC BY 4.0 DEED

Avec l'amélioration technique et informatique en scanner, l'heure est au développement d'examens « tout-en-un » limitant l'irradiation. Tandis que les calcifications vasculaires mammaires font l'objet d'un intérêt croissant de la part des industriels, les calcifications coronaires sont déjà détectées sur les scanners thoraciques basse dose par certains logiciels d'intelligence artificielle (IA). C'est l'intérêt de la détection de ces dernières calcifications qu'a évalué une étude sud-coréenne, parue début mars dans la revue américaine AJR [1].

Des scans thoraciques de dépistage menés entre 2017 et 2023

Les auteurs de cette étude rétrospective ont mené une analyse a posteriori de scans à la recherche de calcifications coronaires, à l'aide de deux IA de détection de ces calcifications et de la décision collégiale de deux radiologues qui ont interprété indépendamment les images. Ces images étaient issues de deux centres hospitaliers sud-coréens qui avaient réalisé des scanners thoraciqu

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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Bibliographie

  1. Park C., Lee B. C., Jeong W. G. et al, « Coronary Artery Calcification on Low-Dose Lung Cancer Screening CT in South Korea: Visual and Artificial Intelligence-Based Assessment and Association With Cardiovascular Events », American Journal of Roentgenology, 6 mars 2024. DOI : 10.2214/AJR.24.30852.

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