Charte déontologique des journalistes de BOM Presse
Rédigée et validée par la rédaction le 26 avril 2018
Rédigée et validée par la rédaction le 26 avril 2018
La présente Charte a pour objet de rappeler les principes essentiels d’indépendance, de liberté et de fiabilité de l’information, et de préciser les droits et devoirs des journalistes, des dirigeants comme des actionnaires. Elle aura force obligatoire entre les parties (sociétés ou associations des journalistes des différents titres, actionnaires, dirigeants, directeurs des publications et des rédactions). En cas de changement ou de rajout de titres, elle s’imposera en termes identiques à leurs nouvelles directions de la rédaction et de la publication.
Complémentaire de la Charte de participation des contributeurs de BOM Presse, qui énonce les règles de contribution participative de ses lecteurs, cette charte déontologique fixe les bonnes pratiques de ses journalistes.
La présente charte reconnaît la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, adoptée en 1971, à Munich, dans les termes suivants :
Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.
De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits, qui suit.
Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus.
Reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.
Dans chacun des titres de BOM Presse, sur support papier ou numérique, comme dans leurs suppléments ou numéros spéciaux, l’espace rédactionnel et l’espace publicitaire ou promotionnel doivent se distinguer sans aucune ambiguïté. La typographie, l’iconographie et la mise en page de la publicité ou des publi-rédactionnels ne doivent pas prêter à confusion avec le contenu rédactionnel.
Les impératifs publicitaires ne peuvent pas être évoqués pour influer sur les choix éditoriaux des titres de BOM Presse.
Les journalistes peuvent contribuer, de manière anonyme ou à titre gracieux, à la conception, à la rédaction, à l’illustration ou à la mise en page d’une publicité ou d’un publi-rédactionnel publié dans un des titres de BOM Presse. Cette contribution doit être volontaire et doit se faire dans des conditions qui n’interfèrent pas avec le travail habituel du journaliste.
Les annonceurs n’ont aucun droit de relecture et d’intervention sur les contenus, y compris dans les suppléments et numéros spéciaux qu’ils auraient contribué à financer.
Les sujets sont choisis en fonction de leur actualité et de leur proximité avec les intérêts des lecteurs. Ils peuvent également prendre en compte le caractère émotionnel d’une actualité.
Pour mener à bien le recueil de l’information, outre les devoirs essentiels du journaliste, il est conseillé de :
Le journaliste doit veiller à respecter les principes suivants :
Le choix photographique fait partie du recueil de l’information des journalistes. Il suit les mêmes règles que les éléments rédactionnels.
Les personnes extérieures de la rédaction n’ont aucun droit de relecture et d’intervention sur les contenus, y compris dans les suppléments et numéros spéciaux qu’ils auraient contribué à financer.
Néanmoins, le journaliste garde la possibilité, uniquement sur sa propre initiative, dans l’objectif de vérifier les informations, de faire relire tout ou partie de l’article par une personne extérieure à la rédaction. Dans ce cas, le journaliste reste libre de prendre en compte ou pas les remarques formulées. L’auteur peut, avec la direction de la rédaction, refuser de publier l’article.
Les interviews publiées sous forme de questions/réponses ne sont pas relues a priori par les personnes interrogées, ou alors dans le seul but d’éviter toute erreur factuelle ou de compréhension. Si la personne interrogée modifie substantiellement la teneur de ses propos, l’auteur de l’interview peut, avec la direction de la rédaction, refuser de publier l’entretien.
Est qualifié de voyage de presse un déplacement organisé à des fins promotionnelles et pris en charge par un organisme extérieur. Le recours aux voyages de presse doit se justifier professionnellement. L’acceptation d’un voyage de presse doit faire systématiquement l’objet d’une discussion avec un responsable hiérarchique, afin d’en déterminer l’intérêt et la nécessité. Tout journaliste peut refuser de participer à un voyage de presse, sans avoir à s’en justifier. La participation à un voyage de presse ne saurait valoir engagement du journaliste ou de sa rédaction à publier un article en résultant.
Les droits de réponse sont publiés conformément à la loi. Tout journaliste concerné par la publication d’un droit de réponse doit être informé avant ladite publication. Il en va de même pour les rectificatifs.
Les journalistes du groupe n’acceptent pas de traiter un sujet autour duquel apparaît un conflit d’intérêt personnel. Ils ne couvrent pas un domaine dans lequel un membre de leur famille ou de leur entourage proche occupe une fonction d’autorité. Ils n’achètent pas d’actions d’une société dont ils suivent les activités pour leur journal.
Les journalistes s’engagent à refuser tout cadeau d’une valeur substantielle, ou de nature à mettre en cause leur indépendance.