Docteur Imago / Comment vous êtes-vous orienté vers l’interventionnel ?
Hervé Faltot / Je suis manip à l’hôpital Albert-Schweitzer, de Colmar, en cardiovasculaire depuis 1994. J’avais fait de la radiologie générale les deux premières années de ma carrière puis je me suis orienté vers la cardiologie interventionnelle par hasard. La problématique quand on intègre ce secteur, c’est l’offre de formation limitée. On apprend surtout sur le terrain quand on intègre les salles de cathétérisme. C’est très compliqué de se spécialiser en amont de ce domaine.
D. I. / Outre l’apprentissage sur le terrain, comment les manips peuvent-ils se former en interventionnel ?
H. F. / À l’école, il y a des modules de stage. À Strasbourg, les étudiants de deuxième année sont envoyés quatre semaines dans un service spécialisé dans ce domaine. Ça a le mérite d’exister mais ça ne suffit pas. Si un manip veut choisir cette spécialité, il devra reprendre les bases et très rapidement perfectionner ses connaissances. L
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